Opération "Un cadeau pour les enfants du Népal" organisée par le musée du quai Branly, en partenariat avec l'UNHCR et l'ONG Aviation sans frontières. Le principe : votre enfant apporte l'un de ses jouets, l'emballe et le confie au musée qui s'engage à l'offrir à un enfant d'un camp de réfugiés au Népal. En échange, votre enfant participe à un atelier au cours duquel il crée son propre jouet avec des matières recyclées. A l'honneur cette année, le Népal. Après avoir déposé sa belle voiture orange, accompagnée d'un mot pour le petit réfugié à qui elle était destinée, Arthur a donc eu droit à une visite commentée de l'exposition "Dans le blanc des yeux, masques primitifs du Népal". Puis il a réalisé tout seul sur une feuille de papier, avec des petits cailloux, son premier Bagh Chal, jeu très populaire au Népal où les tigres doivent manger les chèvres, et les chèvres entourer les tigres pour les immobiliser. Anna et Laurence étaient de la partie. En rentrant, j'ai ressorti le Bagh Chal en bois que j'avais rapporté du Népal il y a huit ans. Arthur a choisi les chèvres et il m'a battu ! Le plus fort n'est pas toujours celui que l'on croit...
Du mardi 9 novembre 2010 au dimanche 9 janvier 2011
Le musée du quai Branly présente un ensemble exceptionnel de 22 masques primitifs du Népal issus de la donation que le collectionneur Marc Petit a faite au musée en 2003. Dans les collines du Népal se trouvent des sociétés tribales, à l’origine ni bouddhistes, ni hindouistes : les plus connues sont les Magar, les Gurung, les Tamang, les Rai, les Limbu.Depuis des siècles, elles utilisaient des masques, pour certains sans doute associés au chamanisme, qui subsiste de nos jours. Visages d’ancêtres, figures de personnages mythiques, démons et bouffons, ces masques sont le reflet de l’imprégnation du chamanisme et des croyances ancestrales dans la vie quotidienne e
t les rituels de ces sociétés tribales. Mais ces masques, qui n’ont pas fait l’objet de recherches scientifiques approfondies, sont encore peu connus. Ils ont commencé à apparaître sur la scène mondiale il y a environ 30 ans, et ont frappé de rares amateurs par leur violente étrangeté. Parmi eux, Marc Petit, qui les a collectionnés et a été l’un des premiers à comprendre que leur brutalité résultait d’un art très audacieux. Il a fait don au musée du quai Branly de pièces exceptionnelles.
Bagh Chal